Les prothèses amovibles

Les prothèses amovibles partielle ou totale.

Il en existe de 2 types :

  • Prothèse partielle : elles remplacent les dents absentes mais viennent se fixer sur les dents restantes, l’armature peut être en résine ou un squelette métallique. Ce type de prothèse est stabilisée des crochets inter-dentaires (en métal).
  • Les prothèses complètes amovibles (ou dentier) : elles remplacent la totalité des dents, elles peuvent également se fixer directement à l’os de la mâchoire à l’aide de vis en titane (implants) ou en céramique. Cela assure un maintien plus confortable.

Le cabinet travaille avec des laboratoires de prothèses dentaires installés à Boult en Haute-Saône, à Bans dans le Jura, et à Châtillon-le-Duc dans le Doubs.

Nos prothèses sont en conformités avec les normes en vigueur et des fiches de traçabilité sont disponibles pour chaque prothèse effectuée.
Elles sont réalisées en Franche-Comté, par des prothésistes qualifiés : SERD (Haute-Saône), LPTD/ANPHIDENTAL (Jura) et RIGÉ MURCIANI (Doubs).

Les prothèses amovibles partielles

Dans le jargon appelés les dentiers, médicalement appelées les prothèses amovibles à châssis métallique, ce sont les appareils qui remplacent les dents manquantes en prenant appui sur les dents restantes et sur les tissus mous. Pour différentes raisons, les prothèses amovibles partielles restent des solutions thérapeutiques d’actualité et on observe d’ailleurs encore de nombreuses innovations les concernant.

Ces appareils sont connus pour leurs crochets métalliques qui servent à leur maintien. Rassurez-vous, ces crochets sont confectionnés afin qu’ils soient le plus discret possible. Il est même désormais fréquent d’allier l’implantologie dans certains cas pour remplacer les crochets visibles par des appuis invisibles sur les implants (cachés sous la prothèse, comme des « clips »).

Classiquement, plusieurs séances sont nécessaires à leur conception afin d’enregistrer tous les paramètres propres à chacun : il faut faire plusieurs empreintes pour s’adapter à l’anatomie du patient ainsi que des enregistrements entre l’arcade maxillaire (mâchoire du haute) et mandibulaire (mâchoire du bas) afin de noter la façon dont il ferme la bouche. A cela s’ajoutent des enregistrements esthétiques telles que la teinte et la forme des dents. Pour s’assurer que le travail convienne au patient et qu’il s’adapte correctement, une ou plusieurs séance(s) d’essayage sont prévues avant de remettre définitivement la prothèse. À partir de là, des rendez-vous d’ajustements peuvent être nécessaires afin que la prothèse s’intègre au mieux.

Grâce aux systèmes d’empreintes optiques, nous pouvons aujourd’hui gagner en temps et en précision : moins de séances sont nécessaires puisque plus de paramètres peuvent être enregistrés en une fois.

La question du renouvellement d’une prothèse est légitime : une prothèse a une durée de vie variable en fonction de l’entretien qui lui est apporté mais également en fonction de son usure et des habitudes du patient (habitudes alimentaires, parafonctions…).

Concernant son entretien justement, il doit être minutieux : il convient de retirer l’appareil deux à trois fois par jour pour en nettoyer toutes les surfaces selon les indications de votre chirurgien-dentiste. Sans quoi la prothèse s’usera prématurément et pourra même provoquer des maladies comme des candidoses buccales (champignons) par exemple.

Les prothèses amovibles sur implants

Associé à de la prothèse amovible partielle (lorsqu’il reste des dents) ou complète (lorsqu’il n’y a plus de dents), le recours à l’implantologie est désormais très fréquent.

L’utilisation des implants permet de gagner en confort et en esthétique par rapport à la prothèse amovible conventionnelle (sans implant). Par exemple, les habituels crochets métalliques des prothèses amovibles partielles peuvent être remplacés par des attachements avec des emboîtements type « mâle-femelle » qui connectent les implants à la prothèse. Ainsi, ces attachements sont particulièrement discrets et permettent une meilleure tenue de l’appareil. Cette technique est d’ailleurs aussi répandue en prothèse amovible complète. Ces avancées permettent définitivement d’oublier le « dentier » qui ne tient pas et de retrouver un confort de vie pour manger, sourire, parler… un confort pour croquer la vie à pleines dents !

La mise en place de ces prothèses est cependant plus longue et plus coûteuse puisqu’il est nécessaire de passer par une phase d’implantation. A ce titre, il peut arriver que la situation d’un patient ne permette pas la pose d’implants, et donc le recours à la prothèse amovible sur implant. C’est le chirurgien-dentiste qui pourra juger si cette solution est indiquée et adaptée à chaque situation clinique.

Lorsque la gencive et l’os sont cicatrisés et sains (quelques mois après des extractions dentaires par exemple), il est possible de poser les implants qui accompagneront la future prothèse. Quelques mois d’attente sont nécessaires après leur pose afin qu’ils puissent s’ostéointégrer correctement : on attend en fait la parfaite cicatrisation de l’os autour des implants pour que le futur travail prothétique puisse être le plus pérenne possible.

Une fois les implants posés et l’os bien cicatrisé autour, il est alors temps de réaliser la prothèse qui trouvera sa place par-dessus. Plusieurs séances sont proposées pour préparer et ajuster au mieux cette nouvelle prothèse.

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